mercredi 23 avril 2014

La première image du nouveau call of duty

Call of Duty 2014 : Première image !
 

Le site IGN a diffusé ce matin la toute première image du prochain call of duty qui est développé par Sledgehammer Games depuis déjà 3 ans et qui sortira cet automne.Ce sera surement très sur les next-gen. Du gameplay sera surement diffusé durant le prochain E3 qui se tiendra du 10 au 12 juin 2014 à Los angeles.

Egger Valentin

Un tournoi HearthStone à la BlizzCon

Un tournoi HearthStone à la BlizzConHier soir, Blizzard a révélé plusieurs points sur la nouvelle BlizzCon qui aura lieu à Anaheim, sous le doux soleil californien, les 7 et 8 novembre. Parmi eux figure l’annonce d’un gros tournoi sur HearthStone. La scène e-sport sur le jeu de cartes de Blizzard en est à ses balbutiements, mais le bébé se porte déjà très bien. Les tournois se succèdent, de gros joueurs émergent. Le jeu est présent lors de tous les gros événements, comme aux IEM, à la Seat Story, ou bientôt à la DreamHack Bucarest. C’est donc très logiquement que Blizzard se dote de son propre circuit, comme sur Starcraft II.
 
Un tournoi HearthStone à la BlizzConLa BlizzCon sera la dernière étape d’un tournoi mondial de grande ampleur. Il rassemblera quatre joueurs pour quatre régions : l’Europe, l’Amérique du Nord, la Chine et la Corée du Sud. Si actuellement les gros tournois sont essentiellement en Occident, il est intéressant de voir que l’éditeur veut pousser tout autant le jeu sur deux énormes marchés que sont la Chine et la Corée. Blizzard voit les choses en grand. Pour accéder à cette BlizzCon, il faudra se glisser dans le top 4 des tournois de la dernière chance en Europe et aux USA. Les 16 meilleurs joueurs de chaque saison y seront conviés, tout comme les joueurs qui se sont illustrés dans les tournois annexes (comme la DreamHack). La Chine enverra les meilleurs combattants d’un tournoi officiel alors que l’OGN, monstre de l’e-sport en Corée, va qualifier deux joueurs, ainsi que Taipei via un tournoi.
 
Un tournoi HearthStone à la BlizzConNous vous donnerons davantage d’informations au fur et à mesure, mais une chose est certaine, que l’on trouve le jeu limité ou en dessous de l’aspect compétitif de Duel of Champions par exemple, HearthStone décolle vitesse grand V dans le milieu e-sport, avec un soutien populaire fort, et ça n’est pas près de s’arrêter. Une bonne nouvelle pour les jeux de cartes en ligne. En attendant, n'oubliez pas que jeuxvideo.com organise un tournoi où vous êtes convié. 
 
Jeuxvidéo.com

vendredi 11 avril 2014

The Last of Us Remastered

Que feriez-vous pour survivre ?


Vingt ans après une terrible épidémie qui a éradiqué toute civilisation, quelques survivants s'accrochent à la vie à l'intérieur de terribles zones de quarantaine : dehors, le territoire est sous la coupe de dangereux individus contaminés et sans merci. Pour Joel, la survie est une préoccupation quotidienne qu'il gère à sa manière. Mais quand son chemin croise celui d'une ado, Ellie, à la recherche d'un groupe de résistants, leur voyage les mettra à rude épreuve et leur volonté de survie sera poussée à son extrême limite.
The Last of Us Remastered comprend le fantastique jeu original, lequel prend une nouvelle dimension grâce à la puissance de PS4, et l'intégralité du contenu supplémentaire du Season Pass. Plongez dans le passé d'Ellie dans Left Behind, un chapitre solo supplémentaire, attaquez-vous à un mode de difficulté inédit, à des cartes multijoueur supplémentaires et découvrez-en davantage sur l'univers du jeu, magnifiquement désolé, dans un documentaire sur les coulisses signé des acteurs et des créateurs.
Playstation.fr

Kinect Sports Rivals de Jeuxvidéo.com

La Xbox One trouve ce mois-ci son tout premier jeu familial de type party game utilisant Kinect 2.0. C'est l’occasion, pour nous, de tester la bête en détail afin de voir si le studio Rare sait toujours y faire en la matière, à défaut d’avoir retrouvé sa gloire d’antan. Et si l’activité Jet-Ski, plutôt réussie au demeurant, avait été montrée à chaque fois que le jeu pointait le bout de son nez, c’était pour une bonne raison…

Kinect Sports Rivals
 
Kinect Sports Rivals sonne déjà comme une énigme de par son titre. Il mentionne "sports", soit, jetons donc un œil à la liste des activités proposées : tir, Jet-Ski, tennis, bowling, escalade et football. Les efforts physiques semblent bien au rendez-vous, mais que ceux souhaitant faire travailler leurs muscles se calment tout de suite : Kinect Sports Rivals est un jeu plutôt statique dans lequel vous n’aurez du sport que les courbatures ou les crampes aux bras. Penchons-nous donc ensuite sur le terme "Rivals" : on peut évidemment s’attendre à de la coop entre amis ou à du multijoueur local comme le proposaient ses aînés. Pas de grosses surprises à ce niveau-là, le titre est intégralement jouable à deux en splitté, quant au online, il permet d'affronter des bots affublés de gamertags, ou vos amis du Live, faute de mieux pour l'instant. Enfin, le terme "Kinect" attire logiquement notre attention et c’est à ce moment-là que nous étudions les capacités de la caméra 2.0 à l’efficacité longuement vantée. Mais ne brûlons pas les étapes et commençons par le pitch de départ, puisqu’il est si savoureux.

Bruce Willis, aide-moi !

Test Kinect Sports Rivals Xbox One - Screenshot 14Je suis donc un mélange entre Franck Ribéry et Moïse du Prince d'Egypte...
Ce 3ème épisode signé Rare commence plutôt bien puisque la voix du doubleur de Bruce Willis (Patrick Poivey) vous accompagne pour la création faciale automatisée de votre avatar sportif. La technologie peut paraître impressionnante de prime abord mais elle ne prend pas très bien en compte certains détails comme la pilosité par exemple… Dommage. On ressort donc avec un avatar ressemblant assez à un standard des studios Dreamworks et votre humble serviteur s’est vu transposé virtuellement sous la forme d’un semblant de Moïse du Prince d’Egypte. La balade continue avec la présentation du background de cet épisode, assez simpliste : jugez plutôt. Vous êtes un « sportif », fraîchement débarqué sur une île paradisiaque au sein de laquelle se prépare un championnat dantesque sur les 6 activités du jeu.
Test Kinect Sports Rivals Xbox One - Screenshot 15La VF et la mise en scène sont clairement risibles...
On doit donc fricoter avec trois équipes diamétralement opposées et clichées au possible. Il y a la légion Aigles, tout de blanc vêtue, qui peine à recruter des talents et souhaite retrouver son ancienne aura. Elle excelle dans les sports nobles tels que le tennis, le football ou encore le Jet-Ski. A ses côtés, on retrouve le clan des loups, sortes d’Indiens 2.0 adeptes d’escalade et de bowling. Ces deux équipes sont menacées en douce par le réseau Vipère et ses deux représentants, le geek de service et sa camarade d’infortune. La première phase de jeu (comprenez ici la découverte des sports, des équipes, et des divers challenges) vous place tour à tour face à ces trois équipes, permettant d’apprécier la trame, chapeauté par l’entraîneur de l’île qui, non content d’être lui aussi dénué de charisme, se paye un doublage chaotique, à l’image du reste de la VF et de la mise en scène du titre, un accessoire qui aurait dû rester secondaire.

Une esthétique colorée au service d’une technique souvent à la ramasse.

Test Kinect Sports Rivals Xbox One - Screenshot 16Le monde de l’île est coloré et rafraichissant...
Si le titre est plutôt agréable à l’œil et faisait jusqu’ici honneur aux présentations et aux trailers, la réalité fait tout de suite déchanter. Aux problèmes de synchronisation labiale frisant parfois le ridicule s’ajoutent de gros soucis de chargements et de cut-scenes inutiles qui ne tarderont pas de vous gonfler.Comptez en moyenne une minute de loading avant chaque activité, que vous veniez de la faire ou que vous changiez totalement de style. A ce laps de temps s’ajoutent donc les éventuelles scènes de dialogue, qui font bonne impression les deux ou trois premières fois avant de devenir totalement fades, en plus d’être imposées. L’enrobage du titre est pourtant assez travaillé, avec son île paradisiaque (que l’on aperçoit dans les cinématiques et dans certaines activités), ou grâce à sa playlist musicale de « djeun’s » à base de tubes et d’électro bon marché, mais les lacunes au niveau de l'optimisation des différents sports rattrapent très vite le tout…

Le Jet-Ski et l'escalade sont réussis, le reste... est un mystère...

Test Kinect Sports Rivals Xbox One - Screenshot 17...On ne peut pas en dire autant du reste du contenu du jeu.
Si Microsoft a mis le paquet sur l’activité Jet-Ski c’est pour une bonne raison, précisée en introduction de ce test. En effet, la course d’engins nautiques semble avoir bénéficié d’un travail colossal par rapport aux autres activités. L’écart se ressent même dans l’optimisation des contrôles, qui, il faut l’avouer, répondent plutôt bien sur le sport susmentionné (malgré quelques pertes de reconnaissance qui vous rendront, les fois où des places sont en jeu, plutôt agressif). La prise en main s’avère par contre assez laborieuse sur des activités comme le tir ou le tennis. Au sujet de ces derniers, rien de bien trépidant, le tir se résume à pointer du doigt des ronds qu’il faudra cibler dans un ordre particulier pour amasser un paquet de points et battre votre adversaire.
Test Kinect Sports Rivals Xbox One - Screenshot 18Le Tir sur cible est sans doute le pire "sport" disponible ici.
Les activités ont toutes leurs petites subtilités, comme par exemple la possibilité de voler des points à l’adversaire en dézinguant les quelques cibles à votre portée sur l'activité tir, ou en activant une tourelle qui fera perdre des points à l’opposant. On travaille donc son esquive gauche droite les rares fois où l’on en aura besoin et on passe au final plus de temps à avoir mal au bras et à tiquer sur quelques aléas de reconnaissance. Le problème se répète sur le tennis qui ne fait intervenir ici que les coups, à gauche, à droite ou en smash, avec une prise en compte de la puissance : du Wii Sports amélioré en somme…  On remarquera également les power-up, utilisables par le geste ou par la voix. A ce sujet, Kinect fait un travail plutôt satisfaisant et permet d’éviter de se prendre la tête dans les menus en contrôlant l’interface à la voix, si vous avez du temps à perdre en lisant la liste de commandes.
Test Kinect Sports Rivals Xbox One - Screenshot 19Le football est assez inintéressant.
Egalement au rang des activités déjà vues, on retrouve le football, dans une version plutôt risible. Vous contrôlerez ici un simple joueur, devant passer la balle à ses coéquipiers statiques sans se la faire chiper par des mannequins. Si vous arrivez à faire passer la balle jusqu’au buteur, vous devrez marquer du pied ou de la tête dans les cages adverses, un exercice aussi précis qu’épique. En revanche, lors de la phase de défense, vous n’aurez qu’à attendre que le CPU fasse de même jusqu’à frapper, et vous aurez alors un laps de temps diablement long pour vous placer et mettre la main à l’endroit indiqué. Autant dire que prendre un but sur les premières heures de jeu relève de la narcolepsie.
Test Kinect Sports Rivals Xbox One - Screenshot 20L'escalade est une très belle surprise ! amusante, exigeante et assez tactique.
L’escalade par contre se révèle intéressante sur son principe comme sur sa pratique. Elle exige une certaine précision et vous demandera globalement de lever les bras en direction d'une prise praticable, de serrer les poings et de rabaisser le tout au niveau de votre bassin. Si le tracé tourne à gauche, saisissez des prises dans cette direction et continuez votre grimpette. Des petits pièges sont disséminés sur les parcours et vous devrez parfois temporiser, gérer votre endurance (faire une pause pendant 5 secondes), et repartir. Vos adversaires pourront vous prendre le pied afin de tenter de vous faire tomber, et vice versa. Si vous êtes en danger ou si vous sentez qu’une prise est trop en hauteur, vous pouvez sauter sur place pour faire un boost et ainsi pouvoir atteindre le sommet plus facilement.
Test Kinect Sports Rivals Xbox One - Screenshot 21Le jet-ski remplit bien son travail de démo technique et répond plutôt bien. Attention aux crampes en revanche.
C’est au final le jet-ski (quelle surprise) qui s’avère être le plus fun et le plus abouti. Cette épreuve est non seulement fournie en contenu (5 courses différentes), mais c’est aussi la plus plaisante à l’œil, avec une vraie exploitation du moteur graphique, une impression de vitesse correcte et une gestion des vagues assez élaborée. Le gameplay y est simple puisque l’on tient un guidon virtuel : la poignée droite sert à accélérer, la gauche à freiner, et il suffit d’avancer ou de reculer vos poings pour tourner, avec une précision souvent impressionnante. La victoire se jouera ici sur votre capacité à négocier les virages correctement (en vous penchant si vous souhaitez accentuer votre courbe), mais aussi sur votre goût du risque puisque les power-up se rechargent en faisant des figures et autres cabrioles. En parlant de ces améliorations souvent salvatrices, sachez qu’il est possible de choisir entre trois pouvoirs par activité. Pour ce faire, vous devrez passer par le marché pour dépenser vos pesos durement gagnés et acheter de l'équipement préalablement déverrouillé par votre niveau de compétence. Car oui, KinectSports Rivals propose une véritable évolution de votre profil, avec son lot d’XP, de fans à conquérir, de tenues et d’accessoires dédiés aux diverses activités.

Une vraie progression au service de la durée de vie

Test Kinect Sports Rivals Xbox One - Screenshot 22KSR propose une progression avec ses niveaux, ses fans, ses équipements et ses nombreuses tenues.
Là où Kinect Sports Rivals arrive à surprendre, c'est surtout sur sa durée de vie puisque contrairement aux titres analogues, dont on fait souvent vite le tour et qui puisent réellement leur aura des expériences multijoueurs, celui-ci vous proposera une vraie progression avec un certain aspect gestion. Que faire de tout l'argent et de toute l'XP gagnée ? Acheter de nouveaux accessoires pour vos activités favorites, en échangeant par exemple votre matériel de bowling de base pour une boule plus agressive et disposant d'un autre power-up (3 au total par activité) et de statistiques différentes. Vous avez évidemment le choix puisque les 6 activités proposent 20 accessoires différents, ainsi qu'une quinzaine de tenues dédiées si c'est la customisation esthétique qui vous intéresse. Ce système de niveaux vous permettra d'avoir accès à toujours plus de tracés au sein des activités et vous servira à frimer face à vos amis sur le Kinect Rivals Hub, le QG des classements et des défis (application Xbox One gratuite).
 
Jeuxvidéo.com